Grand oral du Président du Faso: Les promesses du capitaine Ibrahim Traoré qui suscitent de l’espoir !
Depuis son accession au pouvoir , le capitaine Ibrahim Traoré s’est engagé dans une dynamique qui vise à restaurer l’intégrité et la souveraineté du Burkina Faso face à des défis complexes, notamment le terrorisme, la corruption et le chômage.
Dans son discours, tenu le 5 octobre dernier, il a clairement affirmé son refus de toute négociation avec les terroristes, les enjoignant à déposer les armes ou à périr. C’est donc dire que le chef de l’Etat ne veut laisser aucun répit aux groupes terroristes qui continuent d’écumer des vies burkinabè. Cela montre sa détermination à finir avec cette guerre au plus vite.
Pour ce faire, il n’a pas peur des chiffres et des dates. Il a annoncé qu’en 2025, il compte récupérer les 30% du territoire sous occupation terroriste. Le chef de l’Etat donne un signal fort à ceux qui douteraient de sa volonté d’en finir avec l’hydre terroriste. Sur la question de la réconciliation, le président du Faso prône une approche basée sur la justice et la responsabilité.
Une position qui vise bien sûr à réinstaurer l’équité et la justice dans la gestion du pouvoir. L’extradition de l’ancien président Damiba, dans ce cadre, semble être un acte symbolique fort, marquant un tournant dans la gestion des affaires de l’Etat. Toutefois, la prudence s’impose.
L’attente entourant cette décision est palpable et laisse présager des répercussions politiques qui pourraient influencer la stabilité du pays. Au-delà de la justice, le président Traoré met également l’accent sur la nécessité de revitaliser le secteur ferroviaire et de lutter contre le chômage, deux éléments cruciaux pour le développement économique.
Le réseau ferroviaire, souvent négligé, pourrait jouer un rôle central dans la relance de l’économie nationale, facilitant le transport de biens et de personnes. En parallèle, la création d’emplois est une priorité, car le chômage est l’un des principaux facteurs de vulnérabilité face aux discours extrémistes. La promesse de redynamisation du secteur doit cependant être accompagnée de mesures concrètes pour assurer la formation et l’insertion des jeunes.La souveraineté minière est un autre chantier crucial.
Le président Traoré a souligné la nécessité d’une gestion transparente des ressources naturelles, un combat contre la corruption qui gangrène souvent ce secteur. La lutte pour la souveraineté minière ne doit pas seulement se limiter à la réglementation, mais doit également impliquer une redistribution équitable des ressources au profit des populations locales, afin de garantir une véritable justice sociale. Sur le plan militaire, la coopération avec l’AES et le recrutement massif dans l’armée visent à renforcer les capacités de défense du pays.
La lutte contre le terrorisme est annoncée comme une priorité majeure en 2025, avec des promesses d’amélioration des conditions de travail des forces armées. Cependant, ces initiatives doivent s’accompagner d’une stratégie globale qui inclut la formation et le soutien psychologique des soldats, souvent exposés à des conditions extrêmes.
Le capitaine Ibrahim Traoré s’est engagé à bâtir une nation résiliente, mais les défis sont nombreux et complexes. La lutte contre le terrorisme ne peut se résumer à des opérations militaires. Elle doit s’accompagner d’une approche inclusive, intégrant la société civile, et favorisant le dialogue et la réconciliation au sein des communautés. La promesse de justice doit se traduire par des actes tangibles, permettant à chaque citoyen de se sentir impliqué dans le processus de reconstruction nationale.
A travers ces promesses, le chef de l’Etat semble conscient des attentes de la population. Cependant, la mise en œuvre de ces projets ambitieux sera le véritable test de son leadership.
Le Burkina Faso a besoin de résultats concrets pour espérer un avenir pacifié et prospère. C’est à ce prix que la réconciliation nationale pourra devenir une réalité, et non un simple slogan.
Par La Rédaction