Karaté-Do : Le Burkina Faso prêt à défendre son titre au Championnat d’Afrique de la Région Ouest 2
Le Burkina Faso s’apprête à accueillir, du 5 au 11 mai 2025, la 24e édition du Championnat d’Afrique de la Région Ouest 2 de Karaté-Do. Une compétition majeure que les Etalons karatékas abordent avec ambition, détermination et préparation rigoureuse, dans l’objectif de conserver leur couronne conquise en 2024 à Abidjan.
À quelques jours du coup d’envoi, le comité d’organisation se dit prêt. Selon Soumaïla Ouédraogo, vice-président de la Fédération burkinabè de karaté-Do, l’heure est à la mobilisation des pays invités et à la finalisation des derniers détails logistiques. « Huit pays sont membres de la région, et cinq ont déjà confirmé leur participation : la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, le Nigeria et naturellement le Burkina Faso. Les trois autres – Bénin, Niger et Liberia – ont donné leur accord de principe. Nous attendons désormais leur confirmation », a-t-il précisé.
Tenant du titre, le Burkina Faso veut faire honneur à son statut de pays hôte et surtout conserver sa première place au classement général. Une ambition nourrie par le sérieux et le travail rigoureux des athlètes et encadreurs. Trois séances d’entraînement par semaine sont au programme, ainsi qu’un stage de mise au vert de dix jours à l’approche de la compétition. « Il faut créer une vraie symbiose au sein de l’équipe pour espérer rééditer l’exploit », explique M. Ouédraogo.
L’année dernière à Abidjan, les karatékas burkinabè ont marqué les esprits en s’imposant largement : 17 médailles d’or, 11 d’argent et 16 de bronze. Une performance exceptionnelle que les Etalons veulent renouveler sur leurs terres, devant leur public. « Depuis quelque temps, le Burkina Faso est la locomotive du karaté-do africain grâce à son sérieux et son dévouement. Nous jouerons encore les premiers rôles, c’est notre engagement », a conclu le responsable fédéral.
Le rendez-vous est donc pris : du 5 au 11 mai, la capitale burkinabè vibrera au rythme du karaté, avec l’ambition bien claire d’une nation de rester au sommet de sa discipline.
Par Vox Sahel
