Burkina Faso : Le CBA mise sur l’ananas pour renforcer la filière anacarde
Le Conseil Burkinabè de l’Anacarde (CBA) a organisé, les 11 et 12 septembre 2024 à Bobo-Dioulasso, une formation destinée à renforcer les compétences techniques de son personnel en matière de culture d’ananas. Cet événement, présidé par le Directeur Général du CBA, Ouémihie Clément Attiou, s’inscrit dans une démarche stratégique visant à introduire l’ananas comme culture intercalaire dans les plantations d’anacardiers.
Lors de son discours d’ouverture, le DG du CBA a mis en lumière l’importance de cette initiative. « L’introduction de l’ananas dans les vergers permettra non seulement d’améliorer les rendements, mais aussi de diversifier les revenus des producteurs », a-t-il affirmé. Il a également exhorté les participants à suivre attentivement les enseignements dispensés afin de maximiser les opportunités économiques offertes par cette innovation agricole.
L’ananas : Un choix stratégique
Le choix de l’ananas comme culture intercalaire n’est pas anodin. En effet, cette culture représente une solution innovante pour une meilleure exploitation des terres tout en offrant de nouvelles sources de revenus aux producteurs. Dans un contexte où l’optimisation des ressources foncières est cruciale, l’ananas contribue à une gestion plus efficace des plantations d’anacardiers.
La formation, mêlant théorie et pratique, a permis aux participants d’acquérir des connaissances approfondies sur les meilleures pratiques de culture de l’ananas. De la préparation du sol à la lutte contre les nuisibles, toutes les étapes essentielles ont été couvertes pour garantir le succès de cette culture dans les vergers burkinabè.
Vers une agriculture innovante et durable
Cette initiative fait partie intégrante de la mission du CBA, qui vise à améliorer la rentabilité des vergers tout en surmontant les défis structurels de la filière anacarde. La formation marque également le début d’un processus plus large : la prochaine phase portera sur les techniques d’entretien des plantations d’ananas.
À terme, le CBA et la Direction Régionale de l’Agriculture et des Ressources Halieutiques (DRARAH) ont réalisé d’établir un modèle de plantation de cinq hectares d’ananas. Cette étape représente un tournant vers une agriculture plus durable et rentable au Burkina Faso, offrant ainsi des perspectives économiques prometteuses pour les producteurs et pour la filière anacarde dans son ensemble.
En conclusion, cette formation reflète la volonté du CBA de promouvoir une agriculture diversifiée et innovante, capable de répondre aux besoins actuels et futurs des producteurs burkinabés, tout en contribuant à la croissance économique du secteur agricole.
Par Vox Sahel
