Audience entre la CP-AES et le Président de la CNAVC : Vers une coordination renforcée des associations citoyennes
Une délégation de la Confédération des Peuples de l’Alliance des États du Sahel (CP-AES), Coordination du Burkina Faso, a été reçue en audience par le président du mois de la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC), M. Adama Compaoré, le lundi 14 octobre 2024, à Ouagadougou. Conduite par YssoufouOuattara, Coordonnateur national de la Confédération au Burkina Faso, cette délégation avait pour objectif de présenter l’organisation au président de la CNAVC et de solliciter ses conseils pour renforcer la collaboration entre les associations locales et la Confédération.
« Nous avons trouvé un président très ouvert, qui a écouté attentivement toutes les informations que nous avons partagées », a déclaré Yssoufou Ouattara à l’issue de la rencontre. La délégation a présenté les documents issus de leur récente mission à Bamako, dans le cadre du programme de communication du CP-AES. « Nous voulons ratisser large et amener tout le monde à adhérer à la CP-AES. Nous avons l’espoir qu’avec l’appui de la CNAVC, les associations légales au Burkina Faso pourront signer la charte de l’organisation », a-t-il ajouté.
La CP-AES ambitionne de fédérer les associations citoyennes autour d’une vision commune de coopération et d’intégration entre les peuples du Burkina Faso, du Niger et du Mali. « Il est primordial que nous parlions d’une seule voix pour soutenir le message du capitaine Ibrahim Traoré et renforcer les liens avec les peuples frères », a insisté M. Ouattara.
Cette rencontre s’inscrit dans une série d’échanges initiés par la CP-AES. Quelques jours plus tôt, le vendredi 11 octobre 2024, la même délégation avait été reçue par le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire Mahamadou Sana. Ces consultations visent à mobiliser les acteurs institutionnels et associatifs autour des dynamiques de la Confédération, dans un contexte marqué par la recherche d’une intégration renforcée des États du Sahel.
La CP-AES espère ainsi qu’un nombre croissant d’associations rejoindra ses rangs, à travers la signature de la charte de Bamako. « Nous voulons qu’il n’y ait pas plusieurs associations éparses, mais une structure unifiée qui fédère les énergies pour l’intégration des peuples de l’AES », conclut Yssoufou Ouattara.
Ces démarches témoignent de la volonté des acteurs du Sahel de collaborer étroitement dans la construction d’une alliance solide entre les États membres, face aux défis sécuritaires et politiques qui secouent la région.
Par Vox Sahel