Bassolma Bazié, commission nationale de la confédération des Etats du Sahel : « On ne peut avoir des hommes qui puissent servir un pays de façon patriotique, exemplaire, avec dignité, honneur et intégrité sans mettre l’accent sur l’éducation »

Bassolma Bazié, commission nationale de la confédération des Etats du Sahel : « On ne peut avoir des hommes qui puissent servir un pays de façon patriotique, exemplaire, avec dignité, honneur et intégrité sans mettre l’accent sur l’éducation »

La commune de Sabou a vibré le week-end passé au rythme de l’excellence scolaire le 4 octobre passé. Sous le leadership de Tiegawindé Désiré Kaboré, les filles et fils de la localité se sont unis pour honorer le travail des enseignants, des élèves et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. Placée sous le thème « L’excellence scolaire, facteur de résilience, de cohésion sociale et de développement endogène », la cérémonie a rassemblé autorités administratives, coutumières et invitées venues de divers horizons, parmi lesquelles le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CES), Bassolma Bazié.

 Pour Tiegawindé Désiré Kaboré, cette initiative s’inscrit dans une dynamique d’espoir et de construction nationale. « Nous organisons régulièrement l’excellence scolaire pour récompenser le mérite des enseignants, des élèves, tous les acteurs du système éducatif. C’est pour non seulement encourager les acteurs à plus d’ardeur au travail », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que les récompenses, bien que modestes, traduisent une profonde reconnaissance envers ceux qui bâtissent l’avenir du pays.

Au total, 23 enseignants du primaire, 25 établissements du primaire et 3 du secondaire ont été distingués. Onze élèves du primaire ont reçu des vélos, huit bacheliers des tablettes, tandis que le meilleur enseignant est reparti avec une moto et les deux suivants avec des ordinateurs portables. Patron de la cérémonie, Bassolma Bazié a salué cette initiative citoyenne et patriotique qui, selon lui, participe à la renaissance d’un Burkina intègre et souverain.

« On ne peut avoir des hommes qui puissent servir un pays de façon patriotique, exemplaire, avec dignité, honneur et intégrité sans mettre l’accent sur l’éducation », a-t-il affirmé, avant de féliciter le promoteur et de l’inviter à poursuivre son engagement tout en renforçant la collaboration avec les autorités locales.

Poursuivant son intervention, le président de la Commission nationale de la CES a élargi sa réflexion à la question de la souveraineté nationale et du renouveau moral. Il a rappelé que la crise sécuritaire et les défis actuels trouvent leurs racines dans « nos manquements » et a appelé à un sursaut collectif fondé sur la vérité, la dignité et l’intégrité. « Le seul gros cadeau qu’on puisse faire à quelqu’un, c’est le cadeau de la vérité, de la transparence, de la dignité, du patriotisme et de l’honneur », a-t-il martelé, invitant chaque citoyen à bannir l’hypocrisie et à œuvrer sincèrement pour l’intérêt supérieur de la Nation.

Bassolma Bazié a également insisté sur la nécessité d’un État fort et exemplaire. Selon lui, « un représentant de l’État, quel que soit son niveau administratif, doit avoir un comportement d’honneur, de sincérité et de mérite ». Il a dénoncé les dérives qui minent la confiance entre les gouvernants et le peuple, appelant à une gouvernance fondée sur la probité et la justice sociale.

S’adressant ensuite aux responsables coutumiers et religieux, il les a exhortés à la cohérence et à la fidélité aux valeurs ancestrales. « Notre comportement doit être un comportement de vérité, de transparence, d’unité et d’exemplarité », a-t-il rappelé.

Pour lui, la souveraineté culturelle et éducative demeure le socle d’un Burkina fier, debout et respecté. Évoquant les orientations du Chef de l’État, il a précisé que les moyens mis à disposition, tels que les cliniques mobiles et les tracteurs, doivent profiter à l’ensemble des populations : « Le tracteur n’est pas pour un individu, c’est pour l’État ».

Il a par ailleurs invité les communautés à dénoncer tout comportement contraire à l’éthique républicaine afin de préserver la confiance du peuple et de renforcer la justice dans la gestion publique. En félicitant une fois de plus Tiegawindé Désiré Kaboré pour son engagement, Bassolma Bazié a conclu sur un appel vibrant à la sincérité et à l’unité : « Il faudrait qu’on soit sincère, qu’on soit correct».

Pour lui, la réussite du pays repose sur la solidarité entre l’État, les communautés et les citoyens, unis autour des valeurs de vérité, d’intégrité, de mérite et de patriotisme.

Amir BAKO

Vox Sahel

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