Prise en charge de malades au Burkina : Le CIE/MIA offre du matériel médical à 50 formations sanitaires dans 17 régions
Le Centre international d’évangélisation/ Mission intérieure africaine (CIE/MIA)a lancé, le 11 octobre 2025 au CHU Yalgado Ouédraogo, le Programme spécial “Invasion des Hôpitaux”. La cérémonie, présidée par Dr Hortense Karambiri au nom du Pasteur Mamadou Philippe Karambiri, fondateur délégué du CIE, a été marquée par la remise de matériel médical et d’une enveloppe financière au profit des malades et du personnel soignant.

Selon Dr Hortense Karambiri, cette journée est « très significative pour le ministère du CIE », car elle traduit une « manifestation de la compassion dynamique ». L’opération, d’envergure nationale, a mobilisé toutes les entités du mouvement pour visiter « plus de 50 formations sanitaires dans plus de 17 régions du Burkina Faso ». Les délégations se rendent auprès des malades pour « apporter secours, paroles de réconfort, temps de prière et dons matériels », afin de répondre à la parole du Christ qui a dit que « j’étais malade et vous m’avez visité. ».
Ainsi, près de 2 000 kits contenant du savon, des fruits, des layettes, des biscuits, du savon liquide et des enveloppes financières ont été distribués. Aussi,des matelas, de fauteuils roulants et de matériel médical technique ont été remis au CHU-YO. Au nom du ministère de la Santé, Siaka Laurent Ganou, chargé de mission, a salué « une initiative porteuse d’amour, d’empathie et de compassion envers nos frères dans la souffrance ». Il a exprimé sa gratitude au CIE/MIA pour « ces gestes d’amour qui soulagent et apportent la guérison ».

Pour sa part, Daniel Yabré, représentant du directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, a remercié le CIE/MIA pour « ce grand geste de solidarité au profit de tous les malades du Burkina Faso ». Il a estimé que cette action « contribue à la prise en charge holistique du malade », en comblant le volet social souvent oublié.
Fidèle à son engagement social depuis 1987, le CIE réaffirme, à travers cette initiative, son désir d’apporter un soutien sans distinction de religion. « Quand le Seigneur parle, il ne parle pas de chrétiens, il parle de tout malade », a rappelé la responsable du programme. Une démarche de foi et d’humanité que le mouvement entend poursuivre pour bâtir un Burkina solidaire, uni dans la compassion et l’espérance.
Par Amir Bako

